Mettons donc le point 0, le point de démarrage à cette année 2021. Disons le point de renaissance. Atteint de trouble psychologique, mon parcours vers la rémission fut quasiment simultané avec ma prise de position en tant que photographe. Elle l’est toujours aujourd’hui. J’opère donc comme un renouveau sur le plan de vie personnel, et passionnel. Je ne parlerai pas de professionnel pour la photographie, car je n’estime pas que c’est un travail.

Technophile dans l’âme, je m’interesse souvent, tout le temps, à la technologie qui m’entoure. Je connais les spécificités, les qualités, les défauts, je pourrai être un vendeur, je pourrai prendre des commissions par les marques, car j’ai l’argumentation convaincante. Quand je décide donc de mettre la photographie au centre de ma vie, après un entretien un peu insidieux, je met ma veste d’expert, et j’entame les recherches. Canon… Nikon…. Fujifilm… Sony… Lumix… Ca sera Fujifilm, j’aime le design, le form factor du produit. Encore dans le doute, c’est quelques compliments venant de mon entourage concernant mes photos, qui me poussent à franchir le pas et l’assumer complètement. Mais c’est aussi ici que je marquerai un trait entre mon parcours et ma vie personnelle. Aujourd’hui personne, de mon entourage, ne connait mon second visage, celui qui entoure la photographie. Comme une protection, contre les remarques, les critiques, l’approche, les partie-pris. De toute manière, pour un parcours de vie “normal”, les photographes sont souvent pris comme des pariats, d’autant plus s’ils sortent de la photographie corporate et veulent proposer quelque chose de nouveau.

Revenons en en 2021, je me fais alors croqué le cerveau à ce moment la, par des influenceurs vendu, des avis biaisés, je suis malléable, en recherche du meilleur, et leur jeu marche sur moi. Je passe chez Sony, j’achète plusieurs objectifs, bref. Une opération entre 15000 et 20000euros finalement.